Dans le train

Dans le quartier historique d'Irkutsk

L'Angara issue du Baïkal

La gare d' Irkutsk, départ pour une autre forme de voyage

C'est parti pour 5200 km dans le Transsibérien et une arrivée à Moscou le 3 juillet à 4h du matin.
Il restera alors 3000 km à parcourir à vélo après les 2480 km déjà effectués.

JM garde vraiment un excellent souvenir des 2 jours passés dans l'intimité de la chaleureuse famille d'Evguenia et d' Ivan, de la richesse de leurs échanges autour de bières russes et de produits locaux et aussi de  la visite en leur compagnie du centre historique d'Irkutsk et des belles rives de l'Angara, seule rivière issue du lac Baïkal.

Irkutsk (suite)

Avec la bête mythique d'Irkutsk

 

La sympathique famille qui m'accueille vient d'emménager la veille de mon arrivée. Pour le moment c'est une forme de camping à l'abri et tout est à installer.
Je viens donc seulement d'avoir une connexion wifi il y a 5 minutes.
Aujourd'hui: préparation du packaging pour le Transsibérien pour lequel j'ai deux billets: un pour moi et un pour un bagage de un mètre quinze, mon vélo démonté et compacté avec quelques éléments de la remorque
Je répartis le reste dans le sac Bob et le sac à dos.
Je profite aussi de cette journée pour remettre en état le matériel et les vêtements car tout a bien souffert dans ce périple assez rude.
Petites courses en ville mais pas au centre d'Irkutsk qui est assez éloigné et dont la visite est prévue pour demain avec Ivan et Evguenia.
Merci à tous les "suiveurs" et auteurs de commentaires.

A Irkutsk

La famille d'Evguénia et Ivan qui m'accueille

Sonia

Son petit frère, Léon en français

Chaleureux accueil dans une famille (recommandée par une amie française) qui a tenu à emmener Jean-Marie à la gare malgré l'heure tardive: le voici rassuré avec, en poche, son billet pour le Transsibérien qu'il prendra samedi.
Demain il devrait pouvoir alimenter lui-même ce blog...

Banlieue d'Irkoutsk

Fumage et vente de poisson grillé au bout du lac

Koultouk au bout du lac

Sur la route en forêt, vente d'ail des ours et de balais de bouleau

Pluie toute la nuit, pluie toute la journée...
Replier la tente mouillée et ranger le matériel trempé, aller au bout de cette étape de montagnes russes commençant par un col de 13 km dans ces conditions difficiles, terminer le parcours couvert de boue et frigorifié... tel est le bilan de ce mercredi pas terrible!
Une chambre d'hôtel ce soir à 22 km d'Irkoutsk, indispensable pour se remettre un peu en forme et passer la nuit au sec.
Plus de réseau donc pas d'autres infos...

Pointe sud du Baïkal

Le lac se montre sous un meilleur jour

Bivouac au bout du lac dans les prêles et les trolles orangées

Temps sec mais toujours la fraîcheur (14° au soleil) pour une belle étape de 120 km avec des routes peu roulantes et encore de belles bosses. (mais rien en comparaison du programme montagneux de demain!)

Le lac était d'un bleu magnifique aujourd'hui.
Quelques difficultés pour trouver où camper entre Slioudianka et Koultouk secteur assez urbanisé.
La tente est finalement plantée entre de gros trolles orangés, dans un bosquet de presles... mais pas très loin de la voie ferrée où passent d'innombrables trains.
Au menu les incontournables pain, saucisson, fromage, soupe de pâtes chinoises, chocolat et bière car il n'a pas vraiment le choix !
Tout va bien à l'approche d'Irkoutsk. (jeudi sans doute)

Tankhoï / rive du Baïkal.

Le jeune chinois avec lequel j'ai partagé mon poisson du Baïkal

Après une journée de pluie, le soleil passe enfin sous les nuages

Ce soir pas moyen de planter la tente sous le déluge et dans ces terrains marécageux.
Ainsi un petit hôtel miraculeusement trouvé et qui a du wifi me permet de vous retrouver. (et de prendre une bonne douche!)

Que la journée fut dure: pluie, vent fort de face, montagnes russes, nombreux kilomètres de routes défoncées par des travaux et température de plus en plus froide (8 degrés).
Presque pas de villages et toujours une pitance difficile à dénicher. Ce soir j'ai acheté un poisson grillé (du lac Baïkal) vendu au bord de la route par des babouchkas. Je l'ai partagé avec un chinois échoué dans la même auberge.
Sur la route aujourd'hui j'ai serré les dents en me remémorant le conseil de mon ami Marc: " sois fort et obstiné...".
Je ne regrette pas ma virée à contre-sens au delà du delta de la Selenga qui m'aura permis d'apprécier le Baïkal dans un paysage plus ouvert qu'aujourd'hui où la taïga me le cache souvent.

Pour résumer: une journée dure et froide mais qui n'entame pas ma détermination.

Près de Babouchkine

On n'a pas toujours vue sur le lac

La grande moustiquaire est de rigueur devant la tente

Au sol: végétation arctique

Vent de face et temps gris et frais (16°) dans la journée, un peu meilleur en soirée...
Les gens travaillaient ce dimanche; beaucoup de camions circulaient.
Rencontre d'un couple allemand (65 ans) se rendant à Pékin via la Mongolie en tandem.
Le compteur est très lunatique: remarchait hier, ne fonctionnait plus ce matin!...
La rive du lac Baïkal étant inaccessible, la tente est installée comme hier dans un bois de bouleaux.
JM se croit revenu en Laponie finlandaise, d'autant plus que les moustiques sont aussi au rendez-vous! (la grande moustiquaire s'est imposée ce soir)
La petite ville de Babouchkine est à 7 km; il sera sûrement plus facile d'y trouver de quoi manger demain (aujourd'hui ce fut encore maigre...)

En Bouriatie (suite)

Vadim, Anton et Adrian vont pêcher sur le Baïkal

Préparation des 5 litres de thé sur le feu de bois

La journée a bien commencé...
Trois sympathiques pêcheurs s'installent à côté de la tente, font un feu de bois pour chasser les moustiques et invitent Jean-Marie à partager leur petit-déjeuner: tartines au pâté et radis , 5l de thé au lait... et 3 verres de vodka aux paillettes d'or (mais oui, ça existe!)
Par conséquent la rando du jour a commencé tard et n'a fait que 90 km.
Les Bouriates sont très accueillants d'une manière générale et leurs maisons en bois peintes sont jolies.
Seulement 16° ce matin et petite pluie puis amélioration progressive pour terminer en chaleur orageuse.
JM revient sur ses pas après sa petite escapade au nord-est le long du Baïkal; il s'est un peu égaré dans la journée en cherchant un village pour acheter des vivres.
Il campe un peu à l'intérieur des terres et cette fois, il a la visite des fourmis et des taons!

Au bord du lac Baïkal

Village bouriate après Ulan-Ude

Le bois domine dans l'habitat

Vaste delta de la Selenga qui se jette dans le lac Baïkal

Mon premier bivouac au bord du Baïkal

La forme est revenue après la bonne journée de récupération.
Paysages verdoyants et de nombreux villages pour cette belle étape d'environ 140 km passant par Selenginsk, ville située sur le delta du fleuve Selenga.
Un détour d'une quarantaine de km pour le plaisir de monter la tente à 50 m du Baïkal.( la "Mer Sacrée" des Bouriates)
Chaleur en journée; grand vent ce soir, très utile pour chasser les moustiques...
Jean-Marie filtre l'eau du lac pour cuisiner.
En ce jour de fête de la musique, il a droit aux cris des mouettes!

Ulan-ude ville cool.

Ulan-Ude, ville agréable

Tête monumentale de Lénine

Je profite de ce jour de repos pour reprendre un bout d'écriture en direct depuis cette ville agréable d' Ulan-Ude.(où il fait encore très chaud aujourd'hui)
Rien à voir avec l'agitation furieuse d' Oulan-Bator. Ici les gens sont cools et respectent les piétons.
Le musée de la nature bouriate m'a intéressé entre autre par sa collection de papillons dont j'ai été étonné qu'elle ressemble autant à la mienne puisque 95% des espèces sont les mêmes qu'en France.

Pour tirer un bilan provisoire à ce point de mon voyage, je dirai que le tronçon entre Oulan-Bator et Ulan-Ude a été beaucoup moins intéressant que la grande boucle effectuée en Mongolie et qui me laisse un grand souvenir au niveau de la vie pastorale.
Demain je reprends la route en direction du lac Baïkal qui ne devrait pas me décevoir.

Bonjour à tous ceux qui me suivent.

Depuis Ulan Ude

Ici la route est belle

Là c'est la galère pendant 30 kilomètres

Je transmets le texte intégral du mail que m'a envoyé Jean-Marie il y a une heure (il était 22h là-bas)

"Quelle dure journée! Routes défoncées par travaux. Vent fort et défavorable.
31° à l'ombre. Grandes côtes. Rien à voir sur le parcours.
Beaucoup de mal pour trouver à manger et à boire.(villages déserts à l'écart de la route)
Suis un peu déshydraté.
Plus de km qu'attendus soit près de 150.
Des difficultés pour arriver à la guesthouse mais des gens charmants m'ont aidé.
Dortoirs pleins mais jeunes voyageurs super.
M'ont donné et fait à manger car je n'avais pas assez.
Repos ici demain car je suis bien épuisé et j'ai de l'avance."

Entrée en Bouriatie

Village frontière bouriate. Église orthodoxe.

Toundra et taïga sur sol sableux

Rare petit village bouriate

Après 1640 km en Mongolie, passage assez facile -en moins d' une heure- de la frontière à Sukhbaatar et entrée en Sibérie orientale, dans l'une des républiques de la fédération de Russie: la Bouriatie.
Le rouble a remplacé le togrog mais le temps mitigé et le vent sont toujours au programme.
Région de taïga et de toundra très sableuse.
Faible densité de population (2 villages sur 90 km!) mais énormément de moustiques...
Tout se passe bien...

A la frontière

Annonce monumentale d'une petite ville près de la frontière russe

Échanges sympathiques avec deux étudiants français, Vic et Robin, venant de Chine

Pour sa dernière nuit en Mongolie, Jean-Marie a installé son bivouac dans les dunes à proximité de la frontière avec la Sibérie.
Bonne nuit hier à l'hôtel de Darkhan; dommage que l'usine fournissant l'eau chaude à la ville n'ait pas travaillé ce dimanche!
JM a goûté aux "buzz" ou "buuz", spécialité mongole: genre de raviolis farcis à la viande de mouton hachée et cuits à la vapeur.
Mais pas facile de se faire comprendre au moment de passer la commande... et un peu long 1h d'attente avant d'être servi...

Encore 2h de pluie ce matin.
Rencontre et bout de chemin avec 2 jeunes étudiants venant de Chine: ça a fait plaisir à JM d'échanger en français, c'est si rare!

A Darkhan

Ce matin (10h en Mongolie, 4h ici) Jean-Marie appréciait le beau temps revenu après avoir connu la veille un vent violent de face puis une tempête de sable qui l'avait contraint à s'arrêter un moment.
Paysages plus verts et grande route pour aller de Bayangol à Darkhan où JM s'est arrêté dans un hôtel (20 euro...) car la pluie menaçait à nouveau.
Etape du jour: environ 100km

Bref SMS

Scène courante en Mongolie

La fille cuit de "buuz", qu'elle me servira dans un petit restau

Jean-Marie se trouve aujourd'hui à environ 280km de la frontière russe et tout va bien.
Juste un petit souci avec les accus des panneaux solaires et du bruit dans la roue libre...

Petite précision:
Depuis le départ, JM a été plusieurs fois poursuivi par des chiens mais pas agressé comme il pouvait le craindre: il suffit qu'il brandisse sa "matraque" en caoutchouc pour qu'ils s'éloignent sans insister..

Aucune info ce vendredi

Absence de réseau sans doute...

De retour dans les Vosges, je complète à postériori ce manque:
Traversée épique d'Oulan-Bator dans sa plus grande dimension est-ouest au milieu d'une circulation d'enfer.
Je rencontre des coureurs cyclistes dont certains connaissent bien la France pour avoir couru à Nancy sous la protection d'un français marié à une mongole et qui a fait beaucoup pour le développement du cyclisme en Mongolie. Une des cyclistes mongole est même championne d'Asie UCI.
Aujourd'hui, pluie et grêle m'incitent à un arrêt précoce.

Le bouddhisme est très présent dans tout le pays

Dans les montagnes

En allant vers Terelj

Au fond, Terelj

Une grande rivière passe à Terelj. Pas de pont, on passe à gué.

De retour de Terelj

L'orage de cette nuit n'a pas eu de conséquences fâcheuses mais le temps reste mitigé.
Aller-retour à Térelj (dont le parc national, boisé, rappelle un peu les Vosges) sur des pistes très dures en terre ou en caillasse devenant parfois des sentiers herbeux. Impossible de dépasser les 10/12km/h...
Passage par deux cols à 1950m (les autres étapes se situant en général entre 1000 et 1500m)
Deux 4x4 et une moto pour seules rencontres de la journée.
La tente est installée près d'une belle rivière(sur laquelle se posent de beaux canards 3 couleurs) permettant toilette et lessive qui sont plus que nécessaires!..

Vers Terelj

Une heure de pluie ce matin au départ d' Oulan Bator.
Traversée fastidieuse de la ville vers le sud pour visiter Zaisin et son mémorial puis traversée toujours difficile en sens inverse pour repartir ensuite vers l'est en direction du parc national de Terelj.
Problème: le compteur kilométrique a rendu l'âme!
L'orage menaçait au moment de trouver un endroit pour monter la tente...
Plus de réseau donc pas d'autres infos!

En direct d' Ulan-Bator.

Le Bouddha géant de Zaïsan au sud d'Oulan-Bator

Oulan-Bator vu de Zaïsan

Mémorial des soldats et héros inconnus à Zaïsan. Au fond, la ville.

Coucou me revoilà. Je complète le  message publié tout à l'heure par Line.
La première boucle que j'ai un peu écourtée a été dure mais haute en sensations et en rencontres. Les paysages aussi ont été époustouflants. Un pays de grands espaces, de grande liberté et de grand vent aussi. Depuis le téléphone d'où j'écris je ne peux vous joindre des photos mais je vous les réserve pour plus tard. Demain je reprends la route pour un parc national en direction de l'est. Ensuite je mettrai le cap au nord vers la frontière russe. A bientôt.




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De retour à Ulan Bator

Jean-Marie est de retour à Ulan Bator après une étape de 132km.
Il y a repris une chambre en auberge (Nassan guesthouse) et il profite de la soirée pour effectuer quelques réparations.
Soleil, chaleur et vent en ce mardi.
Le compteur annonce déjà 1135km.
Demain suite du programme en Mongolie.

Il fait beau!

Le fils apprends à monter à cheval. Je lui ai offert des ballons de baudruche.

Grand soleil pour l'étape du jour!...
Saucisse, pain et bière au menu et des victuailles pour ce soir... la vie est belle!
Bien que la tente soit plantée au milieu de nulle part, sympathique visite d'un papa mongol apprenant à son jeune fils à monter à cheval.
A noter que les panneaux solaires remplissent bien leur rôle et permettent de recharger les batteries des divers appareils.
Déjà plus de 450 photos depuis le départ...

Nouvelles par téléphone

Rencontre avec un couple de belges qui font la même route que moi en sens inverse

Les troupeaux sont omniprésents

Les conditions atmosphériques (toujours du fort vent très froid et des averses) ne s'améliorant pas, Jean-Marie revoit ses ambitions à la baisse et raccourcit le programme prévu.Il est ce dimanche près de Erdenesant où il vient de se ravitailler.
Il lui faut aussi soigner quelques crevasses aux doigts et des boutons fessiers...
Le matériel souffre également sur ce parcours accidenté.
JM ne dort pas très bien  car il a souvent froid ou des chiens aboient ou des Mongols font la fête à proximité...

En règle générale, ses repas manquent de calories par rapport aux efforts exigés.
Il n'a goûté au mouton bouilli qu'une fois au restaurant.
Les menus mongols ne comportent que des laitages (yaourt aigre, fromage sec, dur et gras)
le tout arrosé de thé.
JM les complète par des soupes chinoises en sachets et du chocolat aux noisettes.

Le moral et le physique sont toujours bons malgré tout.
Les paysages sont très beaux; il y a de nombreux troupeaux de chevaux et de chèvres et beaucoup d'aigles magnifiques.
Aujourd'hui rencontre avec un couple belge en tandem faisant le circuit dans l'autre sens et connaissant les mêmes problèmes pratiques que lui.